Chorégraphes 2022
Karine Dahouindji
Soutenue par L’Abri
Karine Dahouindji est danseuse interprète, performeuse et chorégraphe. Elle se forme au conservatoire de Nîmes et au Centre national de danse contemporaine d’Angers avant d’entrer à La Manufacture (Haute école des arts de la scène à Lausanne) pour y développer son univers et s’investir dans la composition et l’improvisation. Durant cette formation elle participe à différents projets vidéos, photos et cinématographiques. En 2018, elle obtient son Bachelor en danse contemporaine et crée le collectif OUINCH OUINCH dont elle partage actuellement la direction artistique avec Marius Barthaux. Karine travaille aujourd’hui principalement en Suisse avec différents artistes : chorégraphes, metteuse en scène ou plasticienne comme Nicole Seiler, Yasmine Hugonnet, Natasza Gerlach ou Maëlle Gross. Elle participe aussi à la tournée Tanzfaktor 2020 avec Molecutrio et aux Swiss Dance Days 2022 avec Happy Hype deux pièces des OUINCH OUINCH. Actuellement, elle crée avec son collectif leur nouvelle pièce Cachalotte qui sera présentée en novembre dans le cadre du festival Emergentia et elle sera également interprète pour la nouvelle pièce de Maud Blandel.
William Cardoso
Soutenu par le TROIS C-L
William Cardoso débute la danse au conservatoire de musique d’Esch-sur-Alzette (LU) avant d’intégrer l’école de danse professionnelle d’Anne-Marie Porras – EPSE Danse à Montpellier (FR). Durant sa formation, William explore la matière chorégraphique de Pina Bausch, Hofesh Shechter, Akram Kahn, Anne-Marie Porras, Thierry Malandain, Virgile Dagneaux… entre autres. En 2018, William a débuté sa carrière en tant qu’interprète pour Florence Peake et Eve Stainton sur Kneading Paradise au Crac Occitane à Sète. Depuis, il a travaillé sur une multitude de projets de différent.e.s chorégraph.e.s tel.le.s qu’Olivier Dubois, Giovanni Zazzera, Anne-Marie Porras, Clara Villalba, Sarah Baltzinger, Jill Crovisier et Léa Tirabasso. Son travail de danseur l’a également amené à travailler pour des compagnies internationales comme Fabian Thomé et Himherandit Production d’Andreas Constantinou. Actuellement, William Cardoso développe son propre travail en tant que jeune créateur. Il a deux pièces à son actif, Raum (duo) et Dear mum (solo) avec lesquelles il tourne au niveau national et international.
Lucas Bassereau et Constance Diard
Soutenu·e·s par POLE SUD – CDCN de Strasbourg
Lucas Bassereau et Constance Diard sont deux artistes français. En parallèle de leurs carrières respectives d’interprètes (auprès notamment de Noé Soulier, Alban Richard, Gisèle Vienne et Liz Santoro/Pierre Godard…), ils fondent en 2019 Cognitive Overload, une plateforme dédiée à leur recherche chorégraphique commune et au partage d’un certain regard sur la danse. Leur travail donne une large place à l’abstraction et son partage. En s’appuyant sur un héritage théorique et pratique ciblé, ils travaillent à décortiquer le mouvement et ses propriétés et cherchent à incarner des idées abstraites pour leur donner une réalité matérielle et partageable. Lucas et Constance sont impliqués dans des projets de transmission auprès de différents publics (amateurs, scolaires, danseurs en formations). En 2022/2023, ils sont artistes en compagnonnage avec le Manège de Reims et le Laboratoire Chorégraphique. Ils sont lauréats du programme “Mondes Nouveaux”, dispositif du Ministère de la Culture.
Fanny Brouyaux
Soutenue par le Grand Studio à Bruxelles
Fanny Brouyaux est danseuse et chorégraphe bruxelloise. Elle développe des projets chorégraphiques qui tendent au décloisonnement de différents langages artistiques et de leurs publics. Au travers de figures, personnages-archétypes ou présences, elle crée des spectacles à la croisée de la danse, du théâtre et de la performance. Après ses études à P.A.R.T.S, elle crée des performances « site-specific » en collectif avec notamment Christian Schreur pianiste-compositeur minimaliste et la performance « Un bruit » avec la collaboration du plasticien sonore Yann Leguay. Elle fonde sa compagnie “Too moved to talk” en 2018 et crée « De la poésie, du sport, etc », parcours d’une émancipation féminine en collaboration avec la performeuse Sophie Guisset et « Warm », performance corps et objets. En tant que danseuse, elle a travaillé au sein de la cie marocaine Anania-Danses de Taoufiq Izeddiou et pour différentes compagnies belges aux multiples approches: Cie « La peau de l’autre », Cie Abis, Cie Nyash, Julie Bougard,… Elle participe également à différentes créations en tant que conseillère chorégraphique et/ou dramaturgique
Maxime Cozic
Soutenue par le Ballet de l’Opéra national du Rhin – CNN de Mulhouse
Originaire de Toulon, Maxime pratique le Hip-Hop puis les disciplines académiques au cours de son enfance. Il intègre en 2014, la formation professionnelle de danseur interprète Rêvolution dirigée par Antony Egea à Bordeaux. Sa carrière d’interprète débute en 2015 auprès de la compagnie Laura Scozzi: Opinioni in Movimento, pour le spectacle Barbe neige et les sept petits cochons au bois dormant. Il participe à plusieurs créations à dominante Hip-Hop, auprès de Mourad Merzouki, Mickael Lemer, Fouad Boussouf et Etienne Rochefort. La pluralité des esthétiques qu’il pratique l’amènera à collaborer également avec Dominique Rebaud et Yann Lheureux pour des projets contemporains. En 2019 Maxime crée la compagnie Felinae implantée à Toulon. Il crée un premier solo, Emprise en 2020, et en avril 2023 la première d’Oxymore (duo), second spectacle de la compagnie Felinae, aura lieu au KLAP, Maison pour la danse à Marseille.
Emi Miyoshi
Soutenue par le Theater Freiburg
Emi Miyoshi est née au Japon et a étudié la danse à l’Université d’Ehime, au Japon. Miyoshi a travaillé dans la compagnie de danse pretty ugly tanz koeln sous la direction d’Amanda Miller. En 2008, elle a reçu une bourse de la Kunststiftung NRW et a participé au SiWiC (cours international suisse de formation continue en chorégraphie) en tant que chorégraphe. Depuis 2014, elle produit à Fribourg sous le nom de SHIBUI collective à l’interface entre la danse et l’installation. Son travail a déjà été présenté aux festivals de danse de Cologne, Munich, Heidelberg, Stuttgart, en Suisse, à Taïwan et au Japon. Elle a reçu une bourse conceptuelle de trois ans de la ville de Fribourg et de l’État du Bade-Wurtemberg. En 2017 et 2019, elle a remporté le prix de la danse et du théâtre de la ville de Stuttgart et de l’État du Bade-Wurtemberg. Emi et le collectif SHIBUI ont récemment reçu un financement d’un an de TANZPAKT RECONNECT de Diehl + Ritter. Ce financement permet à son collectif de renforcer sa structure, de se professionnaliser et de mieux se mettre en réseau au niveau national. Elle fait partie du conseil consultatif du réseau de danse local TANZNETZ Freiburg.
Fotini Stamatelopoulou
Soutenu par Onassis – Stegis
Fotini Stamatelopoulou vit à Athènes et travaille dans les domaines de la performance, de la danse et de la chorégraphie. En tant que créatrice, elle explore le son et le mouvement à travers des pratiques concernant l’exposition des mécanismes
liés à l’image corporelle et à la profondeur émotionnelle des corps et des états contemporains. Elle a présenté deux pièces jusqu’à présent, too.much (2021) (artiste en résidence à Londres et Athènes) au MIRfestival (Athènes) et optimal soft
(2022) à Onassis Stegi (Athènes). Elle travaille comme chorégraphe dans des productions scéniques et des films, des spots promotionnels (Movement Radio, Onassis Stegi), et des installations visuelles ou sonores (Athens Biennale/detach). Elle est membre du duo de performance VIGIL, fondé en 2022 ( encollaboration avec l’organisation PCAI polygreen, Flux Laboratory-Athènes). Elle est diplômée de la Faculté de Psychologie de l’Université Panteion, et ses recherches académiques se concentrent sur le domaine de la psychologie de la performance. Cette année, elle est l’une des chorégraphes soutenues par le réseau Grand Luxe. Sa prochaine création aura lieu en 2024.
Nicola Galli
Soutenu par le CCN – Ballet de Lorraine
Nicola Galli travaille sur la recherche corporelle, énoncée dans des pièces et des dispositifs artistiques qui vont de la chorégraphie à la performance, des installations corporelles au graphisme. Galli a commencé comme gymnaste agoniste et s’intéresse ensuite à la recherche corporelle au Teatro Nucleo (Ferrara), en étudiant les langages du théâtre physique et de la danse contemporaine. En outre, il fait l’expérience de nombreuses disciplines hétérogènes : Danse de la renaissance, danse moderne, hip-hop et atelier de rééquilibrage musculaire ‘Méthode Monari’. En 2010, il commence une recherche personnelle axée sur la forme et la définition des concepts de “stratification” et de “paysage” en relation avec le corps, qui se développe dans des installations et des pièces chorégraphiques. En partant des sciences naturelles, de la géométrie et de l’astronomie, il est fasciné par l’anatomie, les proportions et les détails ; ces éléments constituent le noyau de son imaginaire scénique trasversal. Dans ses œuvres, le corps devient le noyau irradiant de la recherche artistique qui se concentre sur l’exploration analytique du mouvement comme partie intégrante de différents savoirs. Contextuellement à la recherche artistique, Nicola Galli crée et gère des ateliers éducatifs dédiés aux enfants, adultes et jeunes danseurs, conçus pour explorer le mouvement, découvrir de nouvelles visions et perceptions du corps et de nouvelles réflexions sur sa propre frontière physique et communicative. De 2010 à 2014, il a travaillé comme danseur et interprète dans la compagnie Collettivo Cinetico. Depuis 2014, il est chorégraphe soutenu par TIR Danza. Ses œuvres ont été présentées en : Allemagne, Égypte, France, Italie, Hollande, Pérou, Suisse et par livestreaming en Corée du Sud. Il a également collaboré avec d’importantes institutions internationales : Institut culturel italien (Paris), Balletto di Toscana (Florence), MUSE Science Museum (Trente), Scuola Normale Superiore University (Pise), Fondazione Perugia Musica Classica (Pérouse), Institute of the Arts (Séoul), IUAV University (Venise).